Le traitement de l’acné peut faire appel à des techniques à base de produits chimiques (peelings), de laser, de lumière, ou encore d’actes de chirurgie. Les peelings sont les techniques les plus anciennes. La lumière et le laser sont plus récents et ont fait de grands progrès.

Chaque technique a une indication particulière. Pour atténuer les cicatrices, les peelings, la dermabrasion et le resurfaçage au laser sont indiqués. Pour réparer des dépressions importantes à la surface de la peau, la chirurgie est préférée. Pour lutter contre l’inflammation de la peau et réduire l’action des glandes sébacées, le K-Laser Blue Derma est très efficace.

Derniers traitements ayant évolué dans la dernière décennie, les lasers sont désormais largement utilisés pour traiter les cas d’acné modérée ou sévère. Le K-Laser Blue Derma utilisé par le centre Néodermage est particulièrement recommandé pour soigner l’acné. Son action agit sur plusieurs facteurs : il diminue l’état inflammatoire de la peau, réduit la production de sébum et améliore l’aspect des cicatrices.

L’utilisation du K-Laser Blue est possible si l’on veut éviter la prise d’antibiotiques ou comme alternative, en cas d’échec ou de contre-indication à l’isotrétinoïne par voie orale. Il réduit les rougeurs inflammatoires et peut s’employer sur tous types d’acnés, notamment l’acné faciale microkystique, quelle que soit sa localisation sur le corps (visage, dos).

L’avantage du K-Laser Blue est d’éviter les effets secondaires généraux causés par la prise d’antibiotiques ou d’isotrétinoïne (Roaccutane et ses médicaments génériques), en ne traitant que les zones atteintes.

Autre avantage du K-Laser Blue : son action sur les cicatrices et sur la qualité de la peau en surface. On conseille de l’utiliser pour améliorer les cicatrices lorsque la maladie a fini d’évoluer. Un autre laser, le laser CO2 fractionné type Fraxel, est indiqué pour réparer les cicatrices en pente douce.

Le peeling est une technique qui consiste à appliquer un produit chimique à base d’acide, spécialement dosé en fonction de la profondeur d’action attendue. Il permet d’exfolier la peau et parvient à atténuer voire supprimer les cicatrices, en fonction de sa profondeur d’action.

Le peeling moyen à l’acide trichloracétique peut aussi aider à se débarrasser des boutons peu profonds. Le peeling profond à l’acide phénique est plus lourd et réservé aux cas d’acnés très sévères. Il est utilisé après traitement chirurgical pour lisser la surface de la peau.

La dermabrasion classique est une technique d’abrasion mécanique, comme un ponçage, qui supprime la couche supérieure de la peau. On l’utilise sur les peaux abîmées par le soleil, pour réduire l’épaisseur des cicatrices, enlever les taches et sur les boutons de faible profondeur. Elle est plus efficace sur les cicatrices en relief que sur les cicatrices en profondeur. Il existe aussi la dermabrasion au laser, qui est mieux maîtrisable que la dermabrasion mécanique et provoque moins de saignements.

Enfin, la microdermabrasion est une technique plus douce et moins invasive. Son action plus superficielle permet d’exfolier l’épiderme, ce qui a pour effet d’atténuer les cicatrices d’acné ou de varicelle et les marques superficielles.

La lampe LED (Light Emitting Diode) fait partie des techniques pour contrer l’acné. L’appareil muni de lampes LED envoie des lumières de différentes longueurs d’onde dans le spectre visible de la lumière (celui de l’arc-en-ciel) : c’est la photomodulation par LED. Ces lumières stimulent les cellules en profondeur et relancent leur activités de synthèse qui vont réparer la peau en surface.

Chaque couleur de lumière a une action spécifique sur la peau en fonction de son intensité. La lumière froide envoyée par l’appareil permet de stimuler la réparation tissulaire de la peau et a une bonne action sur les cicatrices. D’autres lumières permettent de détruire certaines bactéries. Les lumières bleue et rouge peuvent diminuer l’état inflammatoire de la peau, ce qui est utile quand on veut limiter le recours aux antibiotiques, en particulier pour les femmes enceintes ou les personnes souffrant d’effets secondaires à la suite de ces traitements.

Les patients réagissent différemment aux traitements, de même pour les lampes LED et les lasers. Il est conseillé de répéter plusieurs séances pour calmer la peau de son état inflammatoire pendant le plus de temps possible.

Encore à l’étude en France, la technique de la photothérapie dynamique(PDT) est une voie de recherche intéressante contre l’acné. Alternative possible à l’utilisation d’antibiotiques, la PTD consiste à injecter un produit sous la peau puis à modifier sa structure par exposition à une source lumineuse. Ainsi, sous l’action de la lumière, l’acide aminolévulinique injecté se modifie et dégage de l’oxygène sous une forme qui active le renouvellement cellulaire. Il en résulte une amélioration de peaux abîmées par le soleil, une diminution des rougeurs, des ridules et des pores dilatés. Cette technique pourrait à l’avenir être utilisée dans le cas d’acné modérée à sévère, pour éviter l’utilisation de l’isotrétinoïne.

L’acné peut engendrer des cicatrices profondes dites « en pic à glace » que la chirurgie permet d’améliorer efficacement. Les cicatrices très profondes peuvent être remontées et retirées ou bien encore comblées par des injections d’acide hyaluronique. On peut envisager ces traitements quand l’acné n’est plus évolutive.

Mis à part les traitements de comblement, les techniques évoquées ici présentent toutes des désagréments (douleurs et inconfort) et des suites plus ou moins longues, qui peuvent immobilier pendant 15 jours. L’acné laissant des marques profondes, les traitements pour l’enrayer et améliorer la peau sont à répéter plusieurs fois pour obtenir de bons résultats, sur une période pouvant durer 2 ans. À la fin des protocoles de traitement, la peau, sans être totalement lisse, retrouve un aspect amélioré chez de nombreux patients.