L’acné est l’affection cutanée physiologique qui touche le plus grand nombre de personnes au monde. Elle se développe sur les peaux grasses et se caractérise par l’apparition de boutons rouges, de points noirs et de kystes. Les zones les plus touchées sont souvent le visage et le thorax, cependant, il n’est pas rare que la maladie s’étende au dos, au torse ou au cuir chevelu. Hommes et femmes de tout âges peuvent en être affectés, avec une prédominance de la pathologie chez les adolescents et les jeunes adultes. Le pourcentage d’adolescents souffrant d’acné avoisine les 80 %, celui des adultes est supérieur à 10 %, dans les pays occidentaux.

La prise en charge de l’acné nécessite le recours à un médecin ayant l’expérience de cette pathologie parfois difficile à soigner.

Les fluctuations hormonales et plus précisément les variations du taux d’androgènes, hormones responsables de l’apparition des caractères sexuels masculins tels que la pilosité, sont la cause principale de l’acné. Ces hormones (dont la testostérone) sont sécrétées par les glandes surrénales, les testicules et aussi les ovaires chez la femme. Pour cette raison, les jeunes hommes sont plus touchés que les jeunes femmes. À l’âge adulte, les femmes sont plus atteintes que les hommes, car elles subissent plus de variations hormonales. L’arrivée des règles, une grossesse, la péri-ménopause sont des moments propices au déclenchement de crises d’acné pour les femmes, ainsi que la prise de certaines pilules contraceptives.

Des prédispositions génétiques, liées à une tendance à l’obstruction des follicules pileux, font aussi partie des causes pouvant entraîner ou aggraver l’acné. L’existence d’un ou deux parents ayant souffert d’acné, en particulier sévère, augmente le risque d’en souffrir pour leurs enfants.

D’autres causes, exogènes, sont connues dans le déclenchement de l’acné adulte. La prise de médicaments, le contact avec des produits chimiques toxiques (dérivés de goudron par exemple), certains produits cosmétiques sont responsables de l’acné. On parle dans ce cas d’acné médicamenteuse, industrielle ou cosmétique. L’acné industrielle due au contact avec des huiles de coupe à base de dérivés de goudron se développe sur les cuisses des ouvriers, zones de contact avec le produit qui obstrue les pores de la peau. Les personnes travaillant dans des industries utilisant le chlore sont également victimes de l’acné.

Parmi les causes extérieures, on trouve aussi l’humidité et la chaleur qui entrainent une transpiration excessive, le frottement sur la peau de courroies de sacs, de vêtements trop serrés. Ces facteurs peuvent déclencher ou aggraver l’acné dans les zones qui ont transpiré ou subi des frottements intenses.

Enfin, à l’origine de la pathologie et d’autres affections de la peau, sans être entièrement démontrés à ce jour, on a observé que l’hygiène de vie des personnes est un facteur qui peut jouer beaucoup sur l’état de la peau. Le stress, la mauvaise alimentation (sucreries, céréales raffinées,), la consommation de tabac ou d’alcool pourraient aggraver le phénomène.

L’acné peut avoir des répercussions psychologiques sur les personnes qui en souffrent en raison de la présence prolongée de boutons, de kystes ou de lésions sur le visage et le corps. Adultes et adolescents, ces derniers particulièrement touchés par l’acné, peuvent vivre difficilement cette affection de la peau, car elle touche à leur image, à une période de construction de l’estime de soi pendant laquelle le regard des autres est parfois très important.

L’acné ne cause pas de problème sur la santé physique, mais la souffrance psychologique qu’elle peut entraîner devrait donc conduire les personnes atteintes à consulter. Des traitements existent qui marchent bien sur les adolescents. Chez l’adulte, l’acné peut être plus résistante aux traitements. Dans certains cas, l’acné peut être le symptôme d’un problème de santé plus grave. Il faut consulter sans délai dans le cas d’apparition soudaine d’une acné sévère (de nombreux boutons et / ou kystes en quelques jours ou semaines).

L’acné est due à la prolifération de la bactérie Propionibacterium acnes dans les follicules pilosébacés, dont le conduit est obstrué par une trop grande production de sébum (peaux grasses). Les bactéries, dont la présence est normale sur la peau, se reproduisent en quantité dans ce cas, entrainant une réaction de la peau qui produit alors des boutons, des kystes, des rougeurs et du pus.

L’acné entraine la formation de lésions de différents types.

Des lésions rétentionnelles, qui correspondent à une accumulation de sébum qui remplissent les pores de la peau : comédons fermés ou points blancs, comédons ouverts ou points noirs et microkystes, de 2 à 3 mm ;

Des lésions inflammatoires qui constituent des boutons rouges ou papules, et des pustules quand un point blanc apparaît, de 5 mm ;

Des lésions plus profondes qui dépassent 10 mm et forment des nodules, souvent responsables de cicatrices plus ou moins profondes après guérison.

Dans tous les cas, il faut absolument éviter de manipuler ou de tenter de percer ces lésions. Cela entraîne la persistance de l’acné et l’aggravation des cicatrices.

On distingue 4 types de cicatrices provoquées par l’acné :

• Les plus courantes sont les cicatrices en « pic à glace », qui laissent des trous profonds dans la peau, étroits à la surface ;
• Les cicatrices en cratère sont localisées sur les tempes et les joues. Elles ressemblent à celles laissées par la varicelle, avec des amas profonds à bords marqués ;
• Les cicatrices en forme de bourrelets, qui s’enfoncent doucement et profondément dans la peau, donnent une impression de peau grêlée, avec des sortes d’ondulations à bords peu prononcés ;
• Les cicatrices chéloïdes qui sont dues à la fabrication de collagène pour réparer la lésion, sont épaisses et bien visibles à la surface de la peau.

L’acné prend des formes plus ou moins sévères selon les personnes. Il faut distinguer l’acné « vulgaire » décrite ici de la rosacée, une autre affection de la peau qui par réaction inflammatoire, provoque des boutons qui peuvent ressembler à ceux de l’acné. La rosacée est une maladie différente, elle survient sur un fond de couperose (rougeurs diffuses). Encore mal comprise, elle serait due à plusieurs facteurs dont le principal serait une faiblesse vasculaire au niveau des petits vaisseaux du visage.

La sévérité du cas d’acné détermine la réponse appropriée qui sera prescrite par un médecin dermatologue. Mieux vaut se faire conseiller pour cette maladie qui peut être contrôlée à condition de bien respecter le protocole de soins.

De simples soins locaux aux médicaments, li convient d’adopter la bonne approche. Les médicaments ne ciblent pas tous le même objectif. Ils peuvent calmer l’inflammation, nettoyer la peau des cellules mortes, enrayer la production de sébum, modifier l’équilibre hormonal ou freiner l’apparition des cicatrices. Avec un suivi médical, votre traitement sera adapté par votre médecin en fonction de la réaction de votre peau aux médicaments.

Pour l’acné légère, de simples traitements locaux à base d’antibiotiques, de peroxyde de benzoyle et / ou de rétinoïdes peuvent suffire.

Pour l’acné modérée, le traitement local est combiné à un traitement par voie orale à base de zinc ou de tétracyclines, en associant éventuellement une hormonothérapie pour les femmes.

Pour l’acné sévère qui résiste aux traitements précédents, on utilise l’isotrétinoïne par voie orale, qui réduit les sécrétions des glandes sébacées. Ce traitement très efficace nécessite un suivi très attentif par votre médecin. Les résultats sont probants et permet d’enrayer l’acné. Il est à proscrire chez la femme enceinte ou allaitante.

Néodermage propose une alternative à ces traitements qui présentent des effets secondaires gênants par un laser spécifique, le K-laser Blue Derma. Nous proposons d’autres lasers pour atténuer les cicatrices d’acné comme le laser C02 fractionné Fraxel.